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DÉFINITION DE L'OSTÉOPATHIE

Ostéopathie : Du grec « osteon » signifiant os et « panthein » signifiant ressentir, éprouver.
Ceci présume que l’os est un point de départ à partir duquel on peut ressentir les anomalies de la forme.


Selon l’OMS:

« L’ostéopathie (également dénommée médecine ostéopathique) repose sur l’utilisation du contact manuel pour le diagnostic et le traitement. Elle prend en compte les relations entre le corps, l’esprit, la raison, la santé et la maladie. Elle place l’accent sur l’intégrité structurelle et fonctionnelle du corps et la tendance intrinsèque de l’organisme à s’auto-guérir.

Les ostéopathes utilisent une grande variété de techniques thérapeutiques manuelles pour améliorer les fonctions physiologiques et/ou soutenir l’homéostasie altérées par des dysfonctions somatiques (les structures du corps), c’est à dire une altération ou une dégradation de la fonction des composantes concernées du système somatique : les structures squelettiques, articulaires, et myofasciales, ainsi que les éléments vasculaires, lymphatiques et neurologiques corrélés. 

Les ostéopathes utilisent leur connaissance des relations entre la structure et la fonction pour optimiser les capacités du corps à s’auto-réguler et à s’auto-guérir. Cette approche holistique de la prise en charge du patient est fondée sur le concept que l’être humain constitue une unité fonctionnelle dynamique, dans laquelle toutes les parties sont reliées entre elles. »

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HISTOIRE DE L'OSTÉOPATHIE

L’ostéopathie est fondée aux Etats-Unis au XIXe siècle par le docteur Andrew Taylor Still pendant l‘époque de la médecine « héroïque du Fart-West »

Pendant ce temps en Europe, la médecine moderne établissait ses grandes principes grâce notamment à Claude Bernard, Louis Pasteur, Joseph Lister ou encore Robert Koch.

L’année de ses quatorze ans, Andrew Taylor Still a été victime d’une crise de Silorrhée et dut prendre plusieurs doses de calomel, ce qui lui causa une perte importante de dents. Il ne fut pas le seul à subir d’importants effets secondaires suite aux traitements en vigueur à l’époque et il appellera par la suite les pratiques de ce temps « médecine de l’à-peu-près ». 

Andrew Taylor Still acquiert des connaissances approfondies en anatomie pendant la guerre de sécession alors qu’il est médecin et chirurgien auprès des soldats.

A cette époque, les soins se composent essentiellement de saignées, calomel puis opium, cocaïne, alcool,…

Dérangé par les effets secondaires causés par cette médecine « héroïque du Fart-West », il développa l’ostéopathie en se basant sur l’homéostasie (autorégulation d’un organisme quelque soit le milieu extérieur).

En 1874, il en décrira les principes fondamentaux :

  • L’unité du corps : l’individu doit être considéré dans sa globalité, aussi bien sur le plan biologique, anatomique, physiologique et psychologique. Ce qui signifie par exemple qu’une perturbation des tissus ou de leurs fonctions se répercutera sur l’ensemble du corps.

  • La structure gouverne la fonction: une entité organique fonctionne correctement si sa situation dans l’espace tridimensionnel et ses paramètres de mobilité sont normaux.

  • La règle de l’artère suprême : la libre circulation du sang assure l’intégralité des systèmes de l’organisme et garantit ainsi l’homéostasie.

  • La capacité d’auto-guérison : le corps a la capacité d’élaborer et de fabriquer ses propres substances pour lutter contre les maladies et les troubles totémiques, cela dans un espace environnemental cohérent. Les principes d’adaptation et d’immunité corporelle dépendent de l’intégrité des mécanismes du corps.

En 1892, face au succès de ses soins, Andrew Taylor Still fonda la première école d’ostéopathie  à Kirksville : l’American Scool of Osteopathie où il dispensa un diplôme de doctorat en médecine ostéopathique dès 1897.

L’ostéopathie fit ensuite son apparition en Europe grâce à l’un de ses tous premiers élèves : John-Martin Littlejohn qui créa la Britiish School of Osteopathy à Londres en 1917.

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